Un projet né d’une volonté partagée 

En 2013, l’association Benenova est née autour d’une volonté partagée par ses fondateur.rice.s :  « Faciliter l’engagement du plus grand nombre, pour contribuer à la construction d’une société meilleure, en permettant aux citoyen.ne.s de prendre conscience de leur pouvoir d’agir, en lien avec leurs pairs et leur territoire ». Pour cela, une solution : accompagner la rencontre entre citoyen.ne.s et associations et développer un format de bénévolat accessible à tous.tes grâce à des missions courtes (de 1 à 4 heures), sans engagement, en collectif et surtout utiles.

Et parce que le bénévolat doit également être accessible aux personnes qui en sont éloignées, construire des programmes de bénévolat inclusif apparaît rapidement comme une évidence. Personnes en situation de handicap, d’exil, de précarité et/ou d’isolement peuvent ainsi, grâce à un accompagnement personnalisé et de proximité, agir pour le bien commun. Favorisant le développement de la confiance en soi, de compétences, les changements de regard réciproques…et bien d’autres choses.

Un réseau aux origines multiples

En dix belles années, Benenova a été réinventé autant de fois que des porteur.se.s de projets ont voulu, chez eux, engager des individus auprès d’associations. Autant de fois qu’ils ont cherché à développer le pouvoir d’agir des habitant.e.s. Et pour amplifier leur impact, ces différentes associations se sont regrouper en réseau s’appuyant sur des convistions fortes et des manières d’agir harmonisées dans la perspective du développement du projet associatif.

Il a alors fallu apprendre à mieux se connaître, établir des liens avant de se questionner entre administrateur.rice.s, salarié.es et bénévoles sur ce qu’on mettait derrière l’idée de réseau : coopérer volontairement, mutualiser des connaissances, des compétences et des outils, mieux valoriser et rendre plus visible notre action.

Aujourd’hui, citoyen.ne.s comme associations peuvent compter sur Benenova pour faciliter leur rencontre à Paris, Nantes, Lille, Rennes et Marseille. Et ce réseau va continuer de s’inventer collectivement, porté par l’envie de « faire réseau » dans un processus en perpétuelle évolution.

Une première décennie d’engagement et de solidarité…

Un anniversaire c’est toujours l’occasion d’un regard sur le chemin parcouru et, pour un projet associatif comme Benenova, de mesurer la richesse du collectif humain qui s’est mobilisé et de tout l’impact social produit. Dès 2016, les impacts sont évalués, et quelle surprise, les résultats sont au-delà de nos attentes ! Six ans plus tard, notre 4ème étude d’impact confirme notre capacité à lever les freins à l’engagement : près d’une personne sur deux qui agi avec Benenova n’avait jamais fait de bénévolat avant. Développement du sentiment d’utilité, plus grande ouverture à l’autre… Les impacts sont nombreux. Du côté des associations, 98 % trouvent des bénévoles plus facilement et rapidement grâce à Benenova !

Aujourd’hui, ce sont plus de 600 missions de bénévolat proposées chaque mois sur notre calendrier, en partenariat avec plus de 180 associations !

…qui ouvre sur de nouvelles perspectives

L’enjeu des années à venir est triple :

  • proposer davantage d’actions sur les territoires dans lesquels nous sommes présents et créer des rituels d’engagement collectif (comme Samedi Bien à Marseille) ;
  • concevoir de nouveaux programmes de bénévolat inclusif afin d’engager toujours davantage de personnes (tel que le naissant programme dédié aux personnes âgées isolées à Rennes) ;
  • s’implanter sur de nouveaux territoires (comme c’est le cas actuellement à Marseille).

Il n’est pas possible de prédire l’avenir, néanmoins deux certitudes existent. La première c’est que l’impact social et environnemental restera, quoi qu’il arrive, la boussole de ce projet associatif. La seconde, l’histoire de Benenova, désormais devenue un réseau d’associations locales, continuera de s’écrire au pluriel !

L’équipe rennaise prête à lever l’ancre pour une nouvelle décennie !

 

Un article signé Dorothée Corbier, Xavier Gay et Jérémie Torel